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L’avenir est déjà là : les technologies modernes dans le secteur européen de la volaille

L’avenir est déjà là : les technologies modernes dans le secteur européen de la volaille

Cest ainsi que les dernières technologies contribuent à rendre le secteur plus durable

Lorsque vous pensez au secteur européen de la volaille, une image démodée peut vous venir à l’esprit. Pourtant, le secteur avicole européen utilise certaines des technologies les plus récentes au monde, ce qui lui permet de contribuer à une chaîne de production plus durable en termes denvironnement, de société et déconomie.

Continuez à lire pour en savoir plus sur les technologies modernes dans le secteur de la volaille !

De nos jours, il est impératif pour les différents secteurs de devenir toujours plus rentables. Pour y parvenir, il leur faut travailler avec les dernières évolutions technologiques.

Cependant, même si le secteur de la volaille a adopté cette tendance à la modernisation, il convient de savoir que la rentabilité n’est que l’un des aspects recherchés par le secteur. En effet, les nouvelles technologies sont aussi employées dans la chaîne de production dans le but d’offrir un produit de haute qualité et respectueux de l’environnement, de la société et de l’économie.

Mais qu’impliquent exactement ces technologies modernes ?

Analyse et échange de données[1]

La collecte de données sur l’état des volailles est réalisée par des méthodologies d’IA et des systèmes de contrôle.

Toutefois, cette collecte de données ne se limite pas au contrôle de l’état des volailles ; elle sert également à gérer les exploitations et à aider les agriculteurs à optimiser leurs méthodes de production.

Les services modernes fournissent aux agriculteurs et aux producteurs des systèmes à distance et en temps réel pour contrôler et s’occuper des volailles et de tout ce qui les entoure, tout en optimisant également la production grâce à des algorithmes ayant une capacité d’auto-apprentissage. Ces technologies aident également les agriculteurs de toute l’Europe à se connecter entre eux pour partager les données et les résultats visant cette optimisation.

La gestion de l’eau et des aliments[2]

L’un des aspects les plus fondamentaux et modernes des exploitations avicoles est la gestion de l’eau et des aliments des volailles.

Cela signifie qu’il faut surveiller et prendre soin d’aspects essentiels tels que la qualité et la quantité d’aliments et d’eau, la gestion, la rationalisation et d’autres aspects durables tels que la mise en œuvre de décharges d’énergie zéro, la collecte et le traitement des eaux de pluie et le stockage général de l’eau et des aliments dans les exploitations.

Ces technologies de gestion aident les agriculteurs à atteindre les objectifs de poids des aliments et de ratio de conversion afin de fournir aux oiseaux les meilleures conditions de santé et de bien-être.

Amélioration des aliments pour animaux[3]

Le fait de garantir la qualité des ingrédients entrant dans la composition des aliments permet de maintenir et d’améliorer la santé intestinale des oiseaux, en évitant de nombreuses pathologies diverses et, par conséquent, l’utilisation d’antibiotiques.

Grâce à l’amélioration de l’alimentation, le microbiote des animaux est contrôlé et l’absorption des nutriments inclus dans l’alimentation améliorée.

Contrôle des exploitations[4]

Ce sont des services visant à améliorer les performances et les résultats des exploitations afin de créer un environnement plus durable pour les oiseaux. Ces services comprennent des systèmes de ventilation qui peuvent être entièrement contrôlés à distance.

Ils présentent des caractéristiques et des avantages tels que la surveillance du climat intérieur qui permet de réduire la mortalité des oiseaux et d’adapter l’environnement intérieur aux conditions météorologiques, tout en optimisant la consommation d’énergie.

Outre ces systèmes déjà utilisés, d’autres nouvelles technologies sont en cours de développement et constituent des options très intéressantes pour faire progresser la production de volailles. Elles comprennent l’utilisation de caméras 3D pour aider à contrôler le poids des oiseaux, de robots programmés pour contrôler l’état et la distribution des volailles au sol et d’autres éléments robotiques conçus pour interagir avec les oiseaux sans leur causer de perturbation.[5]

Toutes ces technologies avancées font l’objet d’une amélioration continue et d’une révision constante afin de fournir aux volailles les meilleures conditions de santé et de bien-être, tout en aidant l’ensemble du secteur à devenir plus efficace et plus durable.

Programme de promotion pour informer au sujet du secteur européen de la volaille durable

VOLAILLE EU DURABLE (SUST EU POULTRY) est une campagne de promotion de deux ans soutenue par la Commission Européenne et lancée par trois associations nationales de volailles et leur association faîtière européenne (d’Allemagne, de France et d’Espagne). L’objectif principal est de sensibiliser les consommateurs et les professionnels européens à la durabilité du secteur avicole européen et à un produit de grande qualité.

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[1] OptiFarm

[2] AgriSmart

[3] Evonik

[4] Vencomatic Group

[5] 1WattPoultry- 3 technologies développées pour faire progresser la production de volailles

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Que mangent nos animaux ?

Que mangent nos animaux ?

L’alimentation dans le secteur européen de la volaille durable

Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la composition des formules alimentaires modernes pour volailles dans lUE ? Bien que la majorité des aliments pour animaux soit composée de blé, les autres ingrédients également inclus sont variés et nécessaires pour leur assurer une alimentation saine.

Continuez à lire pour en savoir plus sur ce sujet ![1]

Dans le cadre de la durabilité sociale, la composition des aliments utilisés dans le secteur européen de la volaille est un facteur essentiel à surveiller. L’alimentation générale courante des poulets de chair en Europe contient du blé, du soja, du colza et de la farine de poisson, une formule garantie sans utilisation d’antibiotiques.

En ce qui concerne la composition des aliments et leur utilisation en Europe, il existe un plus grand niveau de variabilité qui dépend de la taille de l’exploitation, de la disponibilité des ingrédients ou des connaissances nutritionnelles, le tout entendu entre les différents États membres et les nutritionnistes européens.

Cependant, de manière générale, en Europe le blé est la principale céréale présente dans la composition des aliments. Mais elle n’est pas la seule à entrer dans la composition des aliments pour animaux, car le maïs, produit localement ou importé, y est également ajouté. Le blé contient plus de protéines et de phosphore.

L’utilisation de farine de poisson comme ingrédient donne d’excellents résultats nutritionnels lorsque l’origine est un produit de haute qualité. C’est le cas de la farine de hareng comme source de 70% de protéines brutes. Toutefois, en raison de son coût plus élevé, cet ingrédient peut être remplacé par des protéines végétales.

En termes de protéines, le soja reste le principal ingrédient les fournissant. Cependant, comme l’UE cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de cet ingrédient, des alternatives comme le développement rapide de la culture du colza (environ 35% de protéines brutes) permettent l’incorporation de cet ingrédient relativement plus abordable et disponible.

Enfin, d’autres ingrédients pourraient inclure des agents comme les coccidiostatiques. Mais que sont-ils ? Selon Science Direct : les coccidiostatiques sont des agents antiprotozoaires qui agissent sur les parasites coccidia en inhibant leur reproduction et en retardant le développement du parasite dans la cellule hôte. Ils sont le plus souvent utilisés dans les populations de volailles en les ajoutant dans lalimentation aux niveaux autorisés et en respectant les conditions dhygiène prescrites.

Ces agents ne sont pas considérés comme des antibiotiques, car leur utilisation est autorisée, contrairement à d’autres composants tels que les antibiotiques bactériens, dont l’utilisation pour stimuler la croissance a été totalement interdite dans l’UE.

En termes généraux, les proportions d’ingrédients dans 1000 livres de formule moderne d’alimentation pour la volaille seraient les suivantes :

Source : Ioannis Mavromichalis, Ph.D.

Le secteur européen de la volaille veille à la qualité de la composition des aliments donnés à ses animaux en leur apportant tous les nutriments nécessaires et en respectant les normes les plus strictes fixées par l’Union européenne. Cette approche n’est qu’une partie du pilier de la durabilité sociale, envers lequel le secteur est engagé.

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[1] Source : Formules d’aliments modernes pour poulets de chair en Europe – FeedStrategy

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Il ne s’agit pas uniquement de la consommation de viande de volaille !

Il ne sagit pas uniquement de la consommation de viande de volaille !

La gestion des déchets et lutilisation des sous-produits de la volaille

Avez-vous déjà entendu parler des sous-produits animaux ? Selon lAutorité européenne de sécurité des aliments, il sagit de « parties danimaux non-destinées à la consommation humaine ».[1]

Saviez-vous que ces produits sont réutilisés dans dautres secteurs et industries dans un cycle de politique de non-déchets ? Il va sans dire que non-déchets ne se réfère pas seulement aux déchets alimentaires, et le secteur européen de la volaille sait une chose ou deux à ce sujet. Continuez à lire pour le découvrir !

Les sous-produits de la volaille dans dautres secteurs

Environ 68% d’un poulet est destiné à la consommation humaine[2] ; cela revient à dire que des millions de tonnes de viande non destinée à la consommation humaine directe sont produites chaque année dans l’UE. Cette matière, appelée sous-produits, est ensuite transformée en une variété d’alternatives utilisées par d’autres secteurs.

Ces sous-produits comprennent, entre autres, les déchets d’abattoirs (tels que la peau, les os, le sang ou la graisse) et aussi les matières produites par les animaux, telles que le fumier, les coquilles d’œufs ou les plumes.

Plusieurs applications sont données à ces produits alternatifs provenant du secteur de la volaille, dans le cadre d’un système de production durable qui minimise les déchets.

Et quelle est exactement l’utilisation alternative donnée à ces matériaux ? Les options sont multiples et affectent de nombreux secteurs : alimentation humaine, alimentation animale, produits de beauté, fertilisation, utilisation pharmaceutique et autres utilisations techniques.

Plus précisément :

  • Les os, la peau et les tendons sont utilisés pour produire de la gélatine destinée à l’alimentation humaine, comme les desserts ou les bonbons ; les aliments pour animaux          de compagnie, y compris les suppléments vitaminés et les friandises ; les capsules à             usage pharmaceutique et d’autres usages techniques comme le couchage du papier.
  • D’autres parties du corps, comme les abats, sont employées pour produire des graisses et des protéines animales destinées à l’alimentation humaine, aux aliments pour animaux, aux produits cosmétiques, pharmaceutiques et techniques.
  • Les plumes sont réutilisées pour la production de carburant et d’aliments pour animaux de compagnie et pour d’autres utilisations liées à leur contenu en kératine.[3]

Sous-produits d’autres industries utilisés dans le secteur de la volaille

Mais le secteur de la volaille ne se contente pas de fournir des sous-produits à d’autres industries, il en utilise également.

En effet, l’UE a récemment levé l’interdiction d’utiliser des sous-produits animaux pour l’alimentation des volailles, dans le cadre d’une politique visant à éviter le gaspillage de parties d’animaux impropres à la consommation humaine.

En juillet 2021, le Conseil européen a voté la levée de l’interdiction née en 1994 en raison de la crise de l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine), visant à éviter la contamination croisée dans les aliments pour animaux.

Cette décision repose sur deux raisons principales :

  • Le « Green Deal » européen et la stratégie « de la ferme à la table » encouragent tous deux l’utilisation de ces produits pour éviter le gaspillage dans un cycle d’utilisation durable.
  • D’autre part, le danger, devenu minimal, de contamination croisée, compte tenu du fait que le dernier cas dans l’UE a été enregistré en 2016.

Les deux méthodologies sont utiles pour aider à améliorer la qualité des aliments pour animaux, en favorisant la digestibilité et en leur apportant des sources de protéines plus élevées.[4]

Vous pouvez maintenant dire que vous en savez un peu plus sur l’utilisation des sous-produits dans le secteur de la volaille et sur le fait qu’il s’agit de bien plus que seulement et uniquement la consommation de viande !

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[1] Questions et réponses sur les sous-produits animaux

 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/MEMO_04_107

[2] Questions et réponses sur les sous-produits animaux

 https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/MEMO_04_107

[3] Applications industrielles non alimentaires des plumes de volaille. https://europepmc.org/article/med/26092473

[4] Association européenne des transformateurs de graisse et des équarrisseurs

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Qui vient d’abord, la poule (durable) ou l’œuf ?

Qui vient d’abord, la poule (durable) ou l’œuf ? 
Un bref aperçu de la chaîne de valeur de la volaille durable

Les œufs viennent des poules et les poules viennent des œufs : c’est là la base de cette ancienne énigme. Mais les œufs – qui ne sont que des cellules sexuelles femelles – sont apparus il y a plus d’un milliard d’années, alors que les poules n’existent que depuis 10 000 ans.

L’énigme est donc facile à résoudre… n’est-ce pas ?[1]

En parlant de poules : saviez-vous que la volaille est devenue un élément essentiel de notre alimentation vers les années 20 ? Ce n’est qu’en 1920 que la production a commencé dans de véritables poulaillers. À cette époque, les poules étaient principalement élevés pour leurs œufs.

Ce n’est que dans les années 50 que les élevages de poulets destinés au marché de la viande ont largement dépassé les élevages de pondeuses.

Pour en revenir à aujourd’hui, vous aimeriez certainement savoir qu’avant d’arriver au magasin, les produits de viande de volaille passent par tout un processus contrôlé de grande qualité et sécurité, qui commence par quelque chose d’aussi simple qu’un œuf.

Poursuivez votre lecture si vous souhaitez en savoir plus sur la chaîne de valeur de la volaille européenne ![2]

Étape 1 : fermes d’élevage primaire

Première étape de la chaîne de production : les groupes de poulets de race sont élevés dans des conditions d’hygiène strictes dans des fermes spécialisées. Pour garantir la santé et le bien-être de l’animal et la qualité du produit final, des contrôles de prévention des maladies et la biosécurité sont garantis à travers plusieurs aspects concernant la santé, le bien-être et la productivité des œufs.

En outre, le processus de sélection se concentre sur les caractéristiques génétiques, naturellement internes aux poules, susceptibles d’être transmises au poussin. Ces mesures d’élevage ont permis, au cours des 15 dernières années, de réduire la quantité d’aliments nécessaires pour produire 1 kg de viande de volaille.[3]

C’est ce processus d’élevage qui démarre la lignée des animaux qui va jusqu’aux poulets de chair élevés pour la production de viande.

Étape 2 : Écloseries

C’est ici que tout le processus commence !

Les œufs fécondés arrivent dans les couvoirs et passent par une phase d’incubation de 21 jours. Le plus remarquable de ce processus est qu’il reproduit les particularités de la poule couveuse (conditions de chaleur), jusqu’à l’éclosion de l’œuf !

Les exigences en matière d’environnement et d’hygiène sont assurées et optimisées afin que les poussins puissent éclore dans les meilleures conditions sanitaires. En effet, les normes européennes garantissent que l’aviculture réponde aux mêmes exigences minimales dans tous les États membres, ce qui inclus les exploitations d’éclosion.

Après l’éclosion, tous les poussins sont soumis à une inspection et à une vaccination par pulvérisation, avant d’être transportés vers les élevages de poulets de chair dans des camions soumis à des exigences particulières pour garantir un environnement parfaitement climatisé. La santé et le bien-être des animaux dans toutes les sections de la chaîne de production font partie de l’aspect durable du secteur.

Étape 3 : Les élevages de poulets de chair

Les poussins récemment éclos arrivent dans les élevages de poulets de chair et sont maintenus dans des conditions thermiques spécifiques pendant la phase d’alimentation. Dans le secteur européen de la volaille, l’eau et les aliments pour animaux sont obtenus grâce à une utilisation durable des ressources naturelles et au choix d’aliments qui favorise les cultures locales. De cette façon, tous les besoins nutritionnels des poussins sont satisfaits tout au long de leur croissance.

Dans l’UE, l’engraissement des volailles s’effectue au sein de grands troupeaux dans des systèmes au sol – Cela permet aux oiseaux de se déplacer librement et de réaliser leurs comportements naturels (picorer, gratter et prendre des bains de poussière).[4] C’est ainsi qu’ils sont élevés dans des conditions de bien-être et de santé exigeantes, grâce à des technologies innovantes qui permettent aux agriculteurs de surveiller et de réguler les conditions de température en temps réel, ainsi que de régler l’alimentation, le poids et l’éclairage.

                                              Image de Raúl Serrano Jiménez

 

En outre, dans l’UE, les élevages de poulets de chair doivent respecter une densité d’élevage maximale de 33 kilogrammes par mètre carré, qui n’est atteinte que vers la fin de la phase d’élevage[5]. Selon la directive (CE) 2007/43 du Conseil, elle peut toutefois être portée jusqu’à 42 kilogrammes pour des poulets placés dans des conditions très strictes.

Dans les poulaillers, les animaux ont toujours accès à de l’eau potable et à des aliments frais.  Le sol est recouvert de litière naturelle et l’éclairage assure un rythme naturel jour-nuit. La circulation de l’air, sa teneur en poussière, son degré d’humidité et sa qualité font l’objet d’un contrôle électronique permanent, qui permet de garantir que les animaux sont élevés dans des conditions adaptées à leur espèce.

 

Étape 4 : Les usines de transformation

Le transport vers l’usine de transformation a lieu lorsque les poulets de chair sont à terme en matière de poids. Des normes élevées en matière de transport garantissent un voyage sans stress jusqu’à l’abattoir ; c’est à dire qu’il existe des directives spécifiques à suivre pour le transport de la ferme d’élevage à l’abattoir, y compris des réglementations sur le niveau de santé des animaux, qui doit être parfait avant leur déplacement. Des réglementations strictes concernant l’espace nécessaire pendant le transport ainsi que la durée de celui-ci doivent être respectées, car les animaux ne doivent en aucun cas rester sur la route plus de 12 heures.[6]

Un autre facteur important pour le bien-être des animaux est l’expertise du personnel et son comportement responsable dans la production quotidienne, car de nombreuses personnes sont responsables de la supervision du maillon de la chaîne de production que constitue l’usine de transformation (vétérinaires, inspecteurs…).

À l’usine, la première étape consiste à inspecter l’animal. Des exigences strictes en matière d’hygiène et d’étiquetage garantissent une sécurité élevée des produit ; l’expertise du personnel et son comportement responsable dans la production quotidienne constitue un facteur décisif pour le bien-être des animaux.

Ces règles d’hygiène s’appliquent à l’ensemble du processus (abattage, transformation et commercialisation) : chaque pièce et chaque équipement doit répondre à des normes élevées. Les entreprises sont donc tenues d’appliquer des procédures fondées sur le système HACCP. En outre, le respect des exigences en matière de bien-être animal et d’hygiène est contrôlé par un vétérinaire officiel, qui effectue de nombreux contrôles avant et après l’abattage.

Les poulets sont mis en état d’inconscience avant l’abattage, selon des méthodologies humaines et scientifiques, afin de leur éviter toute douleur, souffrance, stress ou excitation évitables. Le vétérinaire officiel et ses assistants sont présents dans l’abattoir tout au long de la journée pour superviser les opérations. Ensuite, les carcasses déplumées et les organes internes sont retirés. Les plumes, le sang et les autres sous-produits passent à d’autres secteurs pour un processus de valorisation de chaque partie de l’animal. De cette façon, tous les sous-produits peuvent être exploités à d’autres fins et pour d’autres secteurs tels que ceux des engrais, des aliments pour animaux, des composants d’aliments pour animaux de compagnie, etc.

Les carcasses sont lavées, puis refroidies, classées et pesées. Certaines sont alors destinées à la vente en pièces entières, d’autres, par morceaux et d’autres encore continuent sur la chaîne de transformation en d’autres produits alimentaires (charcuterie, plats cuisinés…).

En outre, qu’il s’agisse de produits réfrigérés ou congelés, chaque unité d’emballage doit être étiquetée lorsqu’elle quitte l’abattoir ou l’usine de transformation, afin de faciliter son tracé.

En conclusion : la durabilité de la chaîne de production de valeur de la volaille est présente à chaque étape du cycle de vie de l’animal, en veillant à sa sécurité et à son bien-être, afin de délivrer un produit de qualité, issu d’une production responsable.

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Vous trouverez plus d’informations sur le projet ici

Vous pouvez également en savoir plus sur la durabilité du secteur en téléchargeant notre dossier de presse ici.

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[1] Qui vient d’abord, la poule ou l’œuf ?
https://www.newscientist.com/question/came-first-chicken-egg/

[2] Conseil international de la volaille

[3] AVIAGEN. http://eu.aviagen.com/about-us/sustainability/

[4] AVEC, Voici la volaille européenne ! Dossier de presse 2020.

[5] AVEC, Voici la volaille européenne ! Dossier de presse 2020.

[6] AVEC, Voici la volaille européenne ! Dossier de presse 2020.

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Choisissez des produits de qualité, choisissez l’origine UE !

Vous arrive-t-il de vérifier lorigine des produits que vous achetez ? Vous nêtes pas le seul ! En fait cette tendance devient majoritaire parmi les citoyens de lUE. En outre, les consommateurs s’intéressent et se préoccupent de plus en plus pour connaître la composition des produits alimentaires, leur traçabilité et limpact sur l’environnement des chaînes de production.

En mars 2022, la Commission européenne a publié le rapport Eurobaromètre entièrement consacré à la perception des citoyens européens sur l’agriculture et la politique agricole commune (PAC)[1] de l’UE.

Les résultats ont montré que 95% des personnes interrogées, soit plus d’une sur dix, considèrent que l’agriculture et les zones rurales sont importantes pour l’avenir.

Mais qu’implique exactement cette importance pour le consommateur ? Quels facteurs sont pris en compte dans l’achat de produits agricoles de la part des citoyens de l’UE ?

Entre autres facteurs, tels que l’appartenance à une chaîne d’approvisionnement courte et le respect de la tradition et du savoir-faire local, pour les consommateurs de l’UE, les indicateurs d’origine et de qualité constituent des caractéristiques essentielles du produit.

Les données montrent qu’au moins la moitié des citoyens européens tiennent compte de l’origine des produits agricoles acquis ; et cette proportion augmente encore plus lorsque ces produits proviennent d’une zone géographique qu’ils connaissent.

La qualité garantie par des indications spécifiques des labels de qualité est également un facteur qu’au moins deux tiers des personnes interrogées considèrent important et apprécient.

Plus précisément, ce que les consommateurs de l’UE considèrent….[2] :

  • Lorsqu’ils achètent des produits alimentaires :

  • For the origin of the product :

Il ne s’agit que d’un résultat général pour le citoyen européen moyen, mais les résultats concernant les pays participants à ce programme sont également très positifs :

Les résultats en Allemagne[3] montrent que :

Lorsqu’ils achètent des produits alimentaires :

  • For the origin of the product :

Pour les consommateurs français[4] :

Lorsqu’ils achètent des produits alimentaires :

 

  • For the origin of the product :

En Espagne[5] :

Lorsqu’ils achètent des produits alimentaires :

  • For the origin of the product :

 

Dans le cas du secteur européen de la volaille, les réglementations strictes de l’UE visant à garantir les normes de qualité du produit sont suivies et soumises à des conditions de production en phase d’amélioration constante quant à la conservation des ressources, la réduction des déchets, l’utilisation plus durable des ressources naturelles et le bien-être des animaux.

Efforts nationaux pour indiquer la qualité et l’origine des produits alimentaires.

Suite aux aspects positifs de l’indication de l’origine des produits agricoles[6], les États membres ont choisi différentes méthodes pour indiquer cette information sur les produits.

Parmi les pays participant à ce programme, le choix des États membres pour refléter l’origine des produits carnés, y compris la volaille, a été le suivant[7] :

Allemagne : Il y a plus de 300 systèmes volontaires comportant un élément d’origine pour la viande de volaille en Allemagne. En outre, chaque Land dispose de son propre système d’étiquetage indiquant l’origine (Bavière, Schleswig-Holstein et Rhénanie-du-Nord-Westphalie).

France : Pour la viande de volaille, la « Volaille française » repose sur un accord interprofessionnel soutenu par l’Association des producteurs français de volaille pour indiquer l’origine du produit.

En outre, le gouvernement français a proposé d’exiger l’indication de l’origine de la viande fraîche pour toutes les espèces vendues dans tous les restaurants.

Espagne : Alimentos de España’ (“Aliments d’Espagne”) est un label non obligatoire indiquant l’origine espagnole pour la volaille et d’autres types de viande. Les opérateurs se conforment à ces régimes volontaires pour poursuivre des stratégies de différenciation des produits.

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Vous trouverez plus d’informations sur le projet ici

Vous pouvez également en savoir plus sur la durabilité du secteur en téléchargeant notre dossier de presse ici.

 

[1] Eurobaromètre spécial 520. Les Européens, l’agriculture et la PAC https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2665

[2] Eurobaromètre spécial 520. Les Européens, l’agriculture et la PAC https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2665

[3] Eurobaromètre spécial 520. Les Européens, l’agriculture et la PAC : Allemagne https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2665

[4] Eurobaromètre spécial 520. Les Européens, l’agriculture et la PAC : France https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2665

[5] Eurobaromètre spécial 520. Les Européens, l’agriculture et la PAC : Espagne https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2665

[6] Eurobaromètre spécial 520. Les Européens, l’agriculture et la PAC

[7] DOCUMENT DE TRAVAIL DU PERSONNEL DE LA COMMISSION D’ÉVALUATION de l’indication obligatoire du pays d’origine ou du lieu de provenance pour les viandes fraîches, réfrigérées et congelées de porc, de bovin, de caprin et de volaille https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX%3A52021SC0218&qid=1628749346728#footnote2

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Bruxelles accueille l’événement axé sur la volaille durable européenne

Bruxelles accueille lévénement axé sur la volaille durable européenne

Cette Charte de la durabilité, tenue le 30 novembre au Press Club de Bruxelles, symbolise l’engagement du secteur européen de la volaille en faveur d’un avenir plus durable.

La volaille est une source importante de protéines et un élément essentiel du régime alimentaire d’une grande partie des Européens. Au cours des dix dernières années, la consommation européenne a augmenté de 23%. Les experts prévoient une tendance positive de croissance tout au long de la prochaine décennie. Au niveau mondial, la viande de volaille s’est imposée comme la viande la plus consommée. Les producteurs de volaille de l’UE veulent démontrer qu’ils sont responsables et que la production peut se faire de manière durable. Ils veulent sensibiliser les consommateurs européens aux pratiques durables du secteur, en les informant et en leur permettant de faire des choix éclairés.

L’événement a été célébré, comme l’a souligné Gert-Jan Oplaat, président de l’AVEC, dans son discours d’ouverture, comme un moyen de fournir une feuille de route claire sur les attributs essentiels menant à la durabilité, et visant à obtenir le meilleur équilibre possible entre les trois piliers de la durabilité : environnemental, social et économique. Notre secteur avicole fait partie de la solution, en allant de l’avant pour garantir une alimentation durable et disponible.

La souveraineté alimentaire a également été abordée au cours de la réunion, le président de l’AVEC l’ayant qualifiée de problème d’actualité en Europe. C’est pourquoi l’organisation européenne de l’aviculture s’est engagée à « maintenir un niveau de production suffisant pour nourrir durablement l’UE et la population mondiale avec de la viande de volaille de qualité et abordable ».

La production durable de volaille a été discutée tout au long de l’événement, ainsi que les compromis qu’elle implique. Grâce à un groupe notable d’intervenants, la discussion a permis de déconstruire certains mythes associés à la production de viande de volaille dans l’UE, ainsi qu’à inciter à la réflexion au sujet des mesures prises par le secteur pour améliorer son impact environnemental, économique et social.

 

INTERVENANTS INVITÉS :

Brigitte Misonne, Chef d’unité, Produits animaux, DG AGRI, Commission européenne

Colm Markey, Député européen, Commission AGRI, Parlement européen

Els Bedert, Directeur, Politique des produits d’EUROCOMMERCE

Birthe Steenberg, Secrétaire général, MODÉRATEUR d’AVEC :

 

MODÉRATEUR :

Andrea Bertaglio, Journaliste environnemental – European Livestock Voice

PROGRAMME :

16:00 – 16:30 Inscription

16:30 – 16:40 Remarques d’ouverture par Gert-Jan Oplaat / Président d’AVEC

16:40 – 17:45 Discussion modérée et questions/réponses

17:45 – 17:50 Discours de clôture

17:50 – 19:00 Boissons de réseautage

Vous pouvez voir la discussion et la session questions-réponses dans la vidéo ci-dessous :

A cette occasion, AVEC a également présenté sa charte de durabilité, disponible en anglais ici.

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No matter which European country the poultry meat comes from, consumers can always rely on food safety, environmental protection, and animal welfare. Being a major trading partner in the global poultry meat market, the EU has proved to be a role model by having some of the highest standards in the world.