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Des vacances d’hiver européennes et durables

L'oie de Noël à l’allemande

L’oie peut être la reine de la table de Noël en Allemagne, surtout avec une recette aussi réconfortante et délicieuse que celle-ci.

Recette d’oie rôtie pour le Noël allemand (Weihnachtsgans)

Ingrédients :

Pour l’oie :

– 1 oie (environ 2 kg)

– 15 g de sel, plus un supplément pour l’assaisonnement

– Une pincée de poivre

– 10 g de thym séché

– 2 pommes moyennes, évidées et coupées en quatre

– 1 petit oignon, coupé en lanières de 1 cm dans le sens de la longueur

Pour la sauce :

– 30 ml de jus de cuisson

– 30 g de farine tout usage

– 400 ml de bouillon de poulet

– Sel (facultatif)

– Poivre noir fraîchement moulu (facultatif)

– 5 g de thym séché (facultatif)

À servir avec :

– Moitiés de pêches en conserve

– Gelée de groseilles (ou sauce aux canneberges en remplacement)

– Choux de Bruxelles beurrés

– Croquettes de pommes de terre (ou purée de pommes de terre)

– Pommes et oignons cuits

Instructions :

  1. Préchauffez le gril à 180°C.
  2. Laver et sécher soigneusement l’oie. Assaisonner la cavité avec une pincée de sel, de poivre et de thym séché, puis la remplir de quartiers de pommes et de lamelles d’oignons. S’il reste de la farce, vous pouvez la faire cuire à côté de l’oie dans un petit plat beurré.
  3. Mélanger 15 g de sel avec 240 ml d’eau et verser ce mélange dans le fond de la rôtissoire. Placer une grille sur le dessus. Percez la peau de l’oie à plusieurs endroits pour permettre à la graisse de s’écouler pendant la cuisson.
  4. Placez l’oie, poitrine vers le bas, sur la grille et faites-la rôtir au four pendant 50 minutes. Pendant cette période, arrosez-la, plusieurs fois, avec le mélange d’eau salée, en ajoutant de l’eau si nécessaire. Au bout de 50 minutes, retournez l’oie sur le dos et poursuivez la cuisson, en l’arrosant au besoin, pendant 50 minutes supplémentaires.
  5. Laisser l’oie reposer pendant 5 minutes tout en préparant de la sauce.
  6. Pour la sauce, mélanger 30 ml de graisse de cuisson avec 30 g de farine dans une petite casserole et faire cuire pendant 1 minute. Ajouter progressivement le bouillon de poulet, en remuant bien après chaque ajout. Assaisonner de sel, de poivre et de thym (le cas échéant), selon le goût. Garder la sauce au chaud.
  7. Servir l’oie rôtie avec la sauce préparée, accompagnée de moitiés de pêches en conserve décorées de gelée de groseilles (ou de sauce aux airelles), de choux de Bruxelles beurrés, de croquettes de pommes de terre (ou de purée de pommes de terre), ainsi que de pommes et d’oignons cuits. Bon appétit pour ce repas festif de Noël allemand !

France : Dinde rôtie à la française avec marrons glacés et champignons au beurre

En France, la table de Noël est parée d’élégance, et une dinde classique rôtie à la française avec des marrons glacés et des champignons au beurre occupe le devant de la scène.

Ingrédients :

  • 1 dinde (4-5 kg)
  • 2 citrons, coupés en deux
  • 120 g de beurre, ramolli
  • 3 gousses d’ail hachées
  • Sel et poivre
  • 0,5 g de noix de muscade moulue
  • 240 ml de vin blanc
  • 60 ml d’huile végétale
  • 900 g de châtaignes cuites et pelées
  • 480 ml de lait, ou plus si nécessaire
  • 2-3 g de graisse de cuisson
  • 680 g de champignons mixtes, hachés
  • 2 échalotes, finement hachées
  • 30 g de persil, haché
  • 240 ml de vin rouge corsé
  • 480 ml de bouillon de dinde (ou poulet)
  • 120 ml de crème fraîche

Instructions :

  1. Préchauffez le gril à 180°C.
  1. Préparez la dinde en l’essuyant à l’intérieur et à l’extérieur avec du papier absorbant. Frotter soigneusement la peau avec les citrons coupés. Pour la marinade, mélanger au fouet l’ail, le sel, le poivre, la noix de muscade, le vin et l’huile. Frotter la dinde avec une partie de la marinade et réserver le reste.
  1. Décortiquez la volaille, couvrez-la et laissez-la reposer à température ambiante pendant 30 minutes. Chauffez le gril à 180°C.
  1. Placez la dinde dans une rôtissoire, enduisez-la de beurre et versez le reste de la marinade. Faire rôtir jusqu’à ce que la poitrine soit brune. Arrosez avec le jus de cuisson, couvrez plus ou moins avec du papier d’aluminium et continuez à rôtir pendant environ 2 heures ou jusqu’à ce que la dinde soit cuite.
  1. Épluchez les marrons et les faire mijoter dans du lait jusqu’à ce qu’ils soient presque tendres. Les égoutter, les enrober de jus de cuisson, les saler et les poivrer, puis les rôtir jusqu’à ce qu’ils soient glacés et tendres. Réservez le tout.
  1. Nettoyez et coupez les champignons ; les faire sauter avec du beurre, du sel et du poivre jusqu’à ce que le jus s’écoule. Crémez le reste du beurre avec les échalotes, l’ail, le persil, le sel et le poivre. Réservez le tout. Les champignons et le beurre peuvent être préparés à l’avance.
  1. Pour la sauce, enlever la graisse de la rôtissoire en laissant le jus de cuisson. Ajouter le vin, laisser mijoter jusqu’à réduction, puis ajouter le bouillon et laisser mijoter jusqu’à réduction de moitié. Filtrer, incorporer la crème fraîche et porter à ébullition. Rectifier l’assaisonnement.
  1. Réchauffer les châtaignes et les champignons. Incorporer le beurre d’échalote aux champignons, rectifier l’assaisonnement et servir dans un plat chaud. Réchauffer la sauce, en verser un peu sur la dinde et servir le reste séparément.

Espagne : Chapon farci aux prunes et aux amandes

En Espagne, le chapon farci aux prunes et aux amandes orne les tables de fête. Les traditions de Noël en Espagne sont profondément enracinées dans les réunions familiales, et ce plat reflète la chaleur et la richesse de la culture espagnole.

Ingrédients :

Pour le chapon :

– 1 chapon entier (environ 4 kg)

– Sel

– Poivre

– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Pour la farce :

– 150 g de prunes séchées, dénoyautées et hachées

– 100 g d’amandes hachées

– 1 tasse de chapelure

– 1 oignon haché

– 2 gousses d’ail hachées

– 2 cuillères à soupe de persil frais, haché

– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive

– Sel et poivre

Pour le rôtissage :

– 1 citron, coupé en deux

– 2 branches de romarin

– 2 cuillères à soupe de beurre fondu

Instructions :

  1. Préparez le chapon : Réchauffer le four à 180°C et rincez le chapon à l’eau froide et l’éponger avec du papier absorbant. Salez et poivrez l’intérieur et l’extérieur du chapon.
  2. Préparez la farce : Dans un grand bol, mélangez les prunes hachées, les amandes, la chapelure, l’oignon, l’ail et le persil. Versez un filet d’huile d’olive sur le mélange et assaisonnez de sel et de poivre. Mélangez jusqu’à obtention d’un mélange homogène.
  3. Farcir le chapon : Farcir la cavité du chapon avec le mélange de farce préparé. Utilisez une ficelle de cuisine pour fixer les pattes du chapon et éviter que la farce ne tombe.
  4. Rôtir : Placez le chapon farci dans une rôtissoire et presser le jus des moitiés de citron dessus, pour placer ensuite les moitiés de citron dans la cavité. Ajoutez ensuite des branches de romarin dans la rôtissoire et badigeonnez le chapon de beurre fondu.
  5. Faire rôtir le chapon : Faire rôtir au four préchauffé pendant environ 20 minutes par 500 g de poids de chapon. Arrosez le chapon avec le jus de cuisson toutes les 30 minutes. Veiller à ce que le chapon atteigne une température interne de 75 °C dans la partie la plus épaisse de la cuisse.
  6. Repos et présentation : Une fois cuit, retirez le chapon du four et laissez-le reposer pendant 15 à 20 minutes avant de le découper. Servez le chapon farci avec les prunes et les amandes sur un plateau, garni d’herbes fraîches supplémentaires si vous le souhaitez.
  7. Sauce facultative : Utilisez le jus de cuisson pour préparer une délicieuse sauce en ajoutant un peu de bouillon de volaille, en épaississant avec un peu de farine et en assaisonnant selon votre goût.

Servez et dégustez avec votre famille et vos invités !

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Le personnel dynamique du secteur avicole européen : des professionnels qui concilient tradition et innovation

Le secteur avicole européen a un impact significatif sur les zones rurales en fournissant et en soutenant la main-d’œuvre. Les exploitations avicoles et les usines de transformation européennes sont souvent situées dans ces régions et offrent des possibilités d’emploi à la population locale. L’impulsion économique donnée par le secteur va au-delà de l’emploi direct et profite à des entreprises telles que les marchés locaux, les fournisseurs d’aliments pour animaux et les prestataires de services.

Le nombre de femmes assumant diverses fonctions dans le secteur avicole européen a également augmenté, ce dont on ne peut que se réjouir. De la gestion des exploitations à la recherche et au développement, les femmes apportent leurs compétences et leur expertise, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives au secteur. Les initiatives visant à promouvoir l’égalité des sexes et l’inclusion ont contribué à ce qu’un plus grand nombre de femmes choisissent de faire carrière dans ce secteur.

Cet article examine les différents emplois de la chaîne de production avicole européenne, en soulignant l’impact sur les zones rurales et la dynamique changeante de la représentation des sexes, en faisant la distinction entre les emplois directs et indirects et la manière dont ils sont liés tout au long de la chaîne de production.[1]

Emplois directs

  • Les travailleurs des couvoirs : Au début de la chaîne de production, les techniciens de couvoir jouent un rôle essentiel en garantissant la santé et la qualité des poussins. Leurs tâches consistent à contrôler la température et le taux d’humidité, à gérer les processus d’incubation et à superviser l’éclosion des œufs.
  • Éleveurs : Les aviculteurs supervisent les activités quotidiennes des élevages de volailles, veillent au bien-être des oiseaux, gèrent les ressources et mettent en œuvre des mesures de biosécurité. Leur rôle est crucial dans le maintien de conditions optimales pour la croissance des volailles.
  • Vétérinaires : Les vétérinaires du secteur avicole sont responsables de la santé et du bien-être des oiseaux. Ils fournissent des soins médicaux, des stratégies de prévention des maladies et contribuent à la biosécurité générale des exploitations.
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  • Inspecteurs du contrôle de la qualité : Les inspecteurs du contrôle de la qualité jouent un rôle essentiel dans le maintien de normes élevées pour les produits avicoles. Ils sont notamment chargés de contrôler les processus de production, de mener des inspections et de veiller au respect des réglementations en matière de sécurité alimentaire.
  • Chercheurs : Les chercheurs se concentrent sur les innovations en matière de génétique avicole, de nutrition et de résistance aux maladies. Leur travail influence indirectement la productivité et la durabilité de l’ensemble de la chaîne de valeur de la volaille.
  • La main d’œuvre des usine de transformation : Les travailleurs des usines de transformation participent à l’abattage, à la transformation, et à l’emballage des produits de la volaille. Cet emploi direct contribue directement à la disponibilité des produits de la volaille sur le marché.

Emplois indirects

Voici quelques-uns des emplois indirectement liés au secteur de la volaille :

  • Les emplois liés à la production d’aliments pour animaux : Les professionnels de la production d’aliments pour animaux sont chargés de formuler des régimes alimentaires équilibrés et nutritifs pour les animaux, y compris les espèces de volaille. Cet emploi indirect est vital pour la santé et la productivité et contribue indirectement au succès global du secteur de la volaille.
  • Personnel de transport : Les travailleurs du secteur des transports gèrent la logistique du transport des volailles vivantes des fermes aux usines de transformation. Cette fonction indirecte est essentielle pour maintenir l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement et garantir des livraisons en temps voulu.
  • Spécialistes de l’emballage et de la distribution : Les spécialistes de l’emballage et de la distribution veillent à ce que les produits de volaille soient emballés et livrés efficacement aux détaillants et aux consommateurs. Ce poste est essentiel pour répondre aux demandes du marché.
  • Représentants des ventes et directeurs du marketing : Dans le domaine du marketing et des ventes, les représentants font le lien entre les producteurs et les distributeurs, les détaillants et les consommateurs. Ils jouent un rôle essentiel dans la promotion des produits avicoles, la négociation d’accords et la garantie d’un flux régulier de marchandises tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
  • Détaillants : Les emplois dans le secteur de la vente au détail consistent à gérer la présentation, la tarification et les ventes de produits de volaille dans les supermarchés et les épiceries. Les merchandiseurs veillent à ce que les produits soient présentés de manière attrayante aux consommateurs.
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En conclusion, la chaîne de production du secteur avicole européen implique une myriade d’emplois directs et indirects qui contribuent collectivement à une industrie robuste et durable. L’impact s’étend au-delà des centres urbains, atteignant les zones rurales et favorisant le développement économique. Alors que le secteur continue d’évoluer, la participation croissante des femmes ajoute une dimension précieuse à sa main-d’œuvre, garantissant au secteur européen de la volaille un avenir diversifié et dynamique.

[1] Source : https://poultryeu.eu/career

Aperçu du marché de la volaille – CE

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La durabilité est une nécessité et non un souhait

Aider la planète : Réduction de la consommation d'énergie

L’une des principales réussites est la réduction significative de l’empreinte environnementale de la production de viande de volaille en Europe. Grâce à une meilleure utilisation des aliments pour animaux et à des espèces de volailles à croissance rapide, le secteur européen de la volaille a réduit les gaz à effet de serre qu’il produit d’un pourcentage impressionnant de 19 % au long des 20 dernières années. Ce résultat est non seulement bénéfique pour l’environnement, mais il montre aussi que l’industrie européenne de la volaille s’efforce de réduire son impact et de lutter contre le changement climatique.

L’amélioration des performances : La volaille biologiquement efficace

L’amélioration des performances des volailles modernes est la preuve de leur efficacité biologique. Avec des besoins alimentaires réduits à 320 g par kilogramme de poids vif et une augmentation de 40 g du rendement total éviscéré, le secteur européen de la volaille est parvenu à un équilibre entre durabilité et productivité.

Parallèlement, ces progrès ont permis d’améliorer la qualité de vie, la santé et le bien-être des animaux, ce qui souligne l’approche holistique de l’aviculture.

Potentiel de pollution réduit : Un secteur plus propre et plus responsable

Au-delà des réductions de gaz à effet de serre, les progrès réalisés en matière d’indice de conversion alimentaire ont également permis de réduire de 28 % les excrétions de nitrates et de phosphates, ce qui répond aux préoccupations concernant le potentiel de pollution. Ces progrès sont le fruit d’un engagement en faveur d’une utilisation responsable des nutriments, conformément aux pratiques agricoles durables et à la responsabilité environnementale.

Utilisation de l'eau : Efficacité et santé en ligne de mire

Outre les efforts en matière de durabilité, l’utilisation de l’eau a également évolué positivement : l’amélioration de la consommation d’eau a non seulement contribué à une meilleure santé intestinale et à une meilleure qualité de la litière, mais a également entraîné une réduction de la consommation d’eau de 0,57 litre pour 1 kilogramme de volaille. Il s’agit là d’un exemple de l’engagement du secteur en faveur d’une gestion efficace et durable de l’eau, ce qui est crucial face à la pénurie croissante d’eau au niveau mondial.

Progrès en matière de poids vif et d’efficacité alimentaire : Réduction de la consommation d'énergie

Des progrès ont également été réalisés en termes d’efficacité énergétique, avec des avancées en matière de poids vif, des durées d’élevage plus courtes et une réduction de la production et du transport des aliments pour animaux, qui ont contribué à une réduction remarquable de 19 % de la consommation globale d’énergie. Il s’agit d’une étape importante vers un secteur avicole efficace sur le plan énergétique et respectueux de l’environnement.

Réduction de l’utilisation des sols et des transports : Un scénario gagnant-gagnant

En termes d’utilisation des terres et de transport, l’amélioration du TCF a permis de réduire de 0,8 kg la quantité d’aliments nécessaires à la production de 2,5 kg de volaille. Cela signifie que 42 % de terres agricoles sont libérées de la production d’aliments pour volailles.

En outre, les trajets routiers pour la livraison des matières premières et des aliments pour volailles ont diminué de 18,3 %, ce qui témoigne de la volonté de réduire l’empreinte environnementale liée au transport.

En conclusion, le secteur européen de la volaille a démontré que la durabilité n’est pas seulement une caractéristique souhaitable, mais une composante intégrale d’un élevage de volailles réussi qui continue de s’améliorer avec le temps, grâce à tous ces efforts

déployés au cours des deux dernières décennies, qui prouvent l’engagement du secteur en faveur de la responsabilité environnementale, de l’utilisation efficace des ressources et du bien-être général de la population avicole.

Alors que le secteur continue d’évoluer, ces réalisations servent de base aux innovations futures et renforcent l’idée que la durabilité comme « obligation » et non comme un simple « souhait ».

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[1] Source : DELIVERING IMPROVED PRODUCTIVITY AND SUSTAINABILITY for the broiler industry over the past 20 years » par AVIAGEN, Mars 2023.

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Pleins feux sur les mesures de durabilité dans le secteur européen de la volaille

Toutes les photos sont de Javier Bernal Revert

Le mercredi 29 novembre, AVEC a organisé un événement à Bruxelles qui a rassemblé les principales parties prenantes pour discuter de la durabilité dans le secteur européen de la volaille. L’événement « Sustainability in practice : Spotlight on European Poultry » a été organisé dans le cadre du projet SUST EU Poultry et visait à mettre en évidence les mesures concrètes de durabilité prises par les entreprises et à faciliter une discussion avec des représentants du Parlement européen, de la Commission européenne et du secteur lui-même, et ceci à un moment crucial, avant les élections européennes de 2024.

Plus de 90 personnes ont participé à l’événement pour apprendre comment nous devons nous préparer à l’avenir au vu d’une population croissante et d’un besoin urgent de préserver notre planète pour les générations futures.

Lors de l’événement, des exemples concrets ont été présentés expliquant comment les entreprises avicoles européennes ont mis en œuvre des mesures de durabilité grâce à l’énergie solaire, à de nouveaux véhicules de transport et à des déchets recyclés, afin de réaliser d’importantes économies d’énergie et d’eau tout en réduisant leur empreinte environnementale.

Pleins feux sur les meilleures pratiques

Téléchargez la présentation d’Helen Niemann & Michael Hoffschroer — Rothkötter Group, (Allemagne), ici

Téléchargez la présentation de Christian Bagourd — LDC Groupe (France), ici

Téléchargez la présentation de Jaume Coma — Grupo Vall Companys (Espagne), ici

Les présentations ont été suivies d’une table ronde avec l’eurodéputé Martin Hlaváček du Parlement européen, Ricard Ramon i Sumoy, chef d’unité adjoint – Perspective politique, DG d’AGRI, Commission européenne, Nan-Dirk Mulder, spécialiste mondial principal des protéines animales de Rabobank et Saulius Petkevicius, président du groupe de travail sur la durabilité chez AVEC. Le panel a discuté de la manière de garantir une viande de volaille européenne abordable, de la sécurité alimentaire, de la rentabilité, et a fait le point sur les principaux défis et opportunités pour l’amélioration continue de la durabilité du ‎secteur européen de la viande de volaille.‎

Birthe Steenberg, secrétaire générale de l’AVEC, a conclu l’événement en déclarant : « Notre secteur réclame d’urgence plus de dialogue sur la volaille européenne ! Nous demandons aux décideurs politiques nationaux et européens de nous interroger, de nous écouter et de sengager avec nous afin de garantir une discussion équilibrée et basée sur des faits au moment de lélaboration de la législation ».

Si le secteur européen de la volaille continue à produire des aliments durables qui sont bons pour les citoyens et ‎la planète, le changement doit se faire dans des conditions équitables pour les agriculteurs et les consommateurs.

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Le rôle de l’emballage dans le secteur avicole de l’UE : vers une chaîne d’emballage plus durable

La réglementation de l’Union européenne relative aux emballages couvre toutes les catégories d’emballages et de déchets d’emballages introduits sur le marché européen. Cela englobe divers matériaux et types d’emballages, provenant de tous les secteurs, y compris le secteur européen de la volaille.

 

Ces réglementations déterminent les types d’emballages autorisés à être introduits sur le marché de l’UE, en plus de superviser la gestion des déchets d’emballages et de mettre en œuvre des mesures visant à éviter les déchets d’emballages.

1. Les efforts de l'UE en faveur de l'emballage durable.[2]

La Commission a introduit de nouvelles réglementations sur les emballages dans l’ensemble de l’Union européenne afin de lutter contre le problème toujours croissant des déchets. En moyenne, chaque Européen produit près de 180 kg de déchets d’emballages par an. Si rien n’est fait à cet égard, l’UE devrait connaître une augmentation de 19 % des déchets d’emballages d’ici à 2030 et, entre eux, les emballages en plastique enregistrent une hausse alarmante de 46 %.

L’objectif de ces nouvelles règles est d’inverser cette tendance :

  • Premièrement, elles visent à limiter la production de déchets d’emballages en réduisant leur quantité, en éliminant les emballages inutiles et en encourageant les solutions d’emballages réutilisables et rechargeables.
  • Deuxièmement, elle vise à favoriser un recyclage de qualité en veillant à ce que tous les emballages présents sur le marché européen puissent être recyclés de manière économique d’ici à 2030.
  • Enfin, elle vise à réduire la demande en ressources naturelles primaires et à accroître l’utilisation de plastiques recyclés dans les emballages, grâce à des objectifs obligatoires.

Ces propositions sont des éléments essentiels du plan d’action pour l’économie circulaire du Green Deal européen et de son objectif de normaliser les produits durables.

L’objectif principal est de réduire les déchets d’emballages de 15 % par État membre et par habitant d’ici 2040, par rapport à 2018.

2. L'impact sur le développement durable

D’ici à 2030, les mesures proposées devraient permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des emballages jusqu’à 43 millions de tonnes, contre 66 millions sans ces changements, soit l’équivalent des émissions annuelles de la Croatie. La consommation d’eau sera réduite de 1,1 million de m3. Les coûts économiques et sociétaux des dommages environnementaux diminueront de 6,4 milliards d’euros d’ici 2030 par rapport au scénario de référence.

Heureusement, la production et l’utilisation de plastiques biosourcés, biodégradables et compostables augmentent régulièrement. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies pour que ces plastiques contribuent positivement à l’environnement au lieu d’exacerber des problèmes tels que la pollution plastique, le changement climatique et la perte de biodiversité.

Les règlements proposés en matière d’emballages et de déchets d’emballages seront évalués par le Parlement européen et le Conseil dans le cadre de la procédure législative ordinaire.

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3. L'emballage dans le secteur européen de la volaille [3]

Aujourd’hui, une grande partie de la viande de volaille dans l’Union européenne est distribuée à l’état frais dans les circuits de vente au détail, généralement en petites quantités. Étant donné qu’il est extrêmement important de préserver la sécurité et la qualité de la viande, l’emballage joue un rôle essentiel. Actuellement, il est d’usage d’emballer la viande de volaille dans du polystyrène ou des matériaux plastiques, mais le secteur évolue et progresse chaque jour pour changer cette tendance.

Selon la Charte de durabilité d’AVEC, le secteur européen de la volaille inclut dans la liste de ses priorités, l’amélioration de l’emballage de manière plus durable.

Les deux principales actions entreprises seraient les suivantes :

  1. Recueillir des données sur l’utilisation d’emballages respectueux de l’environnement et diffuser des approches exemplaires : Notre secteur est parfaitement conscient des répercussions environnementales associées à ces matériaux, de leur production dépendante des combustibles fossiles aux déchets plastiques qu’ils génèrent. C’est pourquoi des données sur l’adoption de matériaux d’emballage recyclables par les entreprises européennes seront compilées chaque année, afin de faciliter l’échange de bonnes pratiques dans ce domaine.

Il faut promouvoir des options d’emballage durables comme alternatives au plastique : Il est impératif d’entreprendre des initiatives de recherche visant à identifier des matériaux d’emballage respectueux de l’environnement. Par conséquent, le secteur européen de la volaille et ses membres encourageront et soutiendront activement les projets de recherche visant à créer des substituts aux matériaux d’emballage en plastique et en polystyrène dans l’industrie du poulet de chair. En outre, le secteur soutiendra la réalisation d’études scientifiques sur les matériaux d’emballage durables pouvant garantir un niveau équivalent de sécurité alimentaire.

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No matter which European country the poultry meat comes from, consumers can always rely on food safety, environmental protection, and animal welfare. Being a major trading partner in the global poultry meat market, the EU has proved to be a role model by having some of the highest standards in the world.